Dans une région de Provence située entre le Rhône et les collines des Alpilles se trouve mon vieux mas accroché au flanc de la montagne dans un long vallon qui se perd dans le lointain de la colline. Des champs, de champs en champs qu se succèdent, l’entourent. Ils étaient, au Moyen Age, cultivés d’oliviers et d’amandiers au milieu d’une végétation d’arbres nombreux. L’un de ces champs vaste, profond, et planté de cyprès, pins, oliviers, micocouliers et lauriers-roses, enserre la maison.
Nous l’appelons toujours « le champ ». Il est notre jardin.